Miki Tica

Atelier Miki Tica, EXPO Cata INSTALLATION + CatalyseArt, 2019 © Miki Tica
Miki Tica: Initiateur et cofondateur des AAB en 1989.
* Notez qu’en haut, sur ce bandeau,
je n’ai pas les yeux hétérochromes,
ce n’est que mon regard sur l’Univers.
INFO :
Malheureusement, je ne participerai pas aux portes ouvertes des AAB 2021
à cause d’importantes fuites d’eaux de ma toiture et ma santé dégradée.
PRESENTATION 2020 :
Lors de la manifestation des Portes Ouvertes
des Ateliers d’Artistes de Belleville en 2019,
entre mes œuvres accrochées d’art plastique
(dessins, peintures, photographies) et poésie
j’ai présenté une Installation nommée “Cata“
(des multiples objets = un sujet de réflexion).
que j’exerce bien discrètement depuis 50 ans.
Cata est une abréviation du mot CatalyseArt,
un néologisme qui signifie une œuvre artistique
qui catalyse nos émotions et nos raisonnements
pour y trouver du plaisir et éveiller nos esprits.
Ainsi est lancée une nouveauté aux Beaux-Arts.
« CatalyseArt » * qu’est-ce-que c’est ?
CatalyseArt est un style artistique,
philosophique et humanitaire pour trouver
des réponses aux questions :
Qu’est-ce que la vie ?
Qui sommes-nous ?
D’où venons-nous ?
Pourquoi et comment ?
Pour crier que la vie est belle,
alors que nous, les humains,
nous ne savons pas toujours
la vivre !
De la naissance à la mort
la vie est une rencontre de contrastes,
d’oppositions, de diversités, et pourtant
notre monde y trouve toute son harmonie !
Mystère…
CatalyseArt est avant tout l’observation de
ce monde complexe et effervescent.
Une œuvre de CatalyseArt est aussi une réflexion
sur le constat qu’il n’y a pas de frontières entre
la Vie et l’Art.
Inconsciemment, depuis les années 60, j’ai
consacré ma vie à créer des œuvres catalytiques.
En 1981, j’ai écrit un poème et ensuite réalisé
ma première exposition personnelle de dessins
nommée « Départ de catalyseur » à la
« Galerie Karas » à Zagreb en Croatie.
(Tout cela baigne dans un laboratoire où mijote
un esprit analytique et synthétique d’une
nouvelle vision artistique du Monde, de l’Art
et de l’Artiste moderne).
CatalyseArt, est un style à but humaniste !
*CatalyseArt est un néologisme
composé de mots :
1) Catalyse, nom féminin Action d‘un élément
qui accélère ou ralentit une réaction chimique,
sans lui-même se modifier (Chimie).
+ Catalyser, verbe transitif Provoquer une
réaction ou un processus par sa seule présence
(Figuré) + Ici : Catalyseur, nom masculin
(de catalyser) est l’œuvre d’art qui provoque
l’éveil, l’émotion, et incite à réfléchir
devant l’œuvre.
2) Art, nom masculin Expression par des
créations humaines d‘un idéal esthétique.
Qui suis- je ?
Je me demande, moi aussi.
Peut-être un artiste éclectique,
qui ne cherchait pas une grande carrière, mais
qui doucement et sûrement travaillait
pour cultiver ses idées ?
J’ai touché à la peinture, dessin, design, affiche,
sculpture, photographie, lithographie, lithogravure,
etc.
En bref, je me sens citoyen du monde
et vagabond dans la vie grâce aux Beaux-Arts,
peut-être un artiste polyvalent ?
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 1978,
naturalisé français, je vis et travaille en France
à Paris, Baugé-en-Anjou et à Cuon.
D’où je viens ?
1948 :
Je suis né à Banatski Karlovac (Ex-Yougoslavie)
d’une mère originaire de Serbie et d’un père
originaire du Monténégro, d’une famille modeste.
Dès mon plus jeune âge, je n’entendais pas
les cloches sonner et pourtant il y avait
quelque chose qui clochait.
10 ans de mon enfance se sont passés à Horgoš,
un village frontalier entre Hongrie et Serbie.
Mon adolescence s’est passée à Arandjelovac et
à Kragujevac, villes situées au cœur de la Serbie
où j’ai terminé mes études techniques et travaillé
à « Zastava », dans la plus grande usine de
fabrication de voitures en Serbie (Yougoslavie).
1969 :
Dans l’atelier de design de « Zastava » j’ai dessiné
la ligne de la première voiture nationale nommée
« Yugo ». C’était une voiture très populaire, avec
pour notoriété la pire et la meilleure ; Elle a été
quand-même exportée dans de nombreux pays du
monde et aussi fait la fierté et le bonheur de millions
de personnes qui l’ont aimée.
https://www.youtube.com/watch?v=tMDUdHWSm80
Ensuite, en 1999 :
2 bombardements de l’usine par l’OTAN ont détruit
quasi intégralement l’outil de production.
La « Yugo » est morte.
(La Yugo est devenue une star à Hollywood en 1995
dans le film « Die Hard 3 », Bruce Willis et Samuel
L.Jackson et dans d’autres films).
https://www.youtube.com/watch?v=kSe_H9GbXxc
Les années ’70, à Arandjelovac, (Serbie) ville
culturelle et thermale, j’ai participé pendant plusieurs
années au festival artistique annuel nommé
« Mermer i zvuci » (Marbre et Sons) et au symposium
international des sculpteurs, où j’ai taillé aussi ma
sculpture nommée « Le testament » dans le beau
marbre blanc sortie de la montagne Venčac.
1971 :
Après mon service militaire obligatoire, je quitte
« Zastava » de Kragujevac pour Belgrade dans le
but d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts et y
étudier. Après plusieurs tentatives d’inscription,
je ne suis pas admis, considéré comme
« Déjà artiste » !?
1975 :
J’ai pris ma valise et suis parti pour la France faire
mes études à L’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
DES BEAUX-ARTS à Paris, où j’ai obtenu mon
diplôme en 1978. www.beauxartsparis.com
1978 :
Étant étudiant aux Beaux-Arts j’ai participé aux
concours du distributeur SND-films et réalisé entre
autres l’affiche du film de Jean-Pierre Dutilleux :
« Raoni », Grand chef indien du peuple Kayapo
en Amazonie.
https://www.cinesud-affiches.com/fr/affiches-de-
cinema-documentaire-et-reportages/9038-raoni-
1979 :
Comme boursier du Gouvernement français j’ai
étudié la lithographie aux Beaux-Arts à Paris et
ensuite j’ai travaillé au Centre-Culturel-Yougoslave
de Paris, (Aujourd’hui de Serbie).
1980 :
Je souhaitais rentrer en ex-Yougoslavie, mais mon
diplôme français n’était pas reconnu dans mon pays.
Et en France mon visa arrivait à expiration.
Quoi faire ?
1981 :
J’ai trouvé une bouée de sauvetage chez les
Pompes Funèbres Générales en France (PFG-OGF)
avec un travail à mi-temps (Création de stèles,
pierres tombales, chapelles, sculptures, bas-reliefs,
projet du cimetière de XXI siècle etc.) ce qui m’a
laissé le temps de réhabiliter un local insalubre
à Paris-Belleville, de créer un abri de secours pour
m’ensuite installer dans un atelier-logement d’artiste
(actuel). Grâce au travail original que j’ai trouvé chez
les Pompes Funèbres Générale à Paris j’ai obtenu
ma régularisation pour rester en France.
En réponse à la question, je viens du loin.
Et l’historique de mon atelier à Belleville ?
1981 : Bail commercial
J’ai signé un Bail commercial 3-6-9 avec le Cabinet
Lonchamp de Paris (qui m’a loué un local insalubre
à Belleville) que j’ai transformé en un ATELIER
-LOGEMENT D’ARTISTE afin d’y créer, exposer
et habiter.
De gros travaux étaient à réaliser : Refaire le toit, le sol,
réparer les portes, fenêtres, murs, construire des
mezzanines, l’eau, canalisation, électricité …
C’était avec l’accord du propriétaire sans aucune
participation financière de sa part, mais avec la liberté
de transformer cette ruine en un atelier-logement,
comme je le souhaitais.
1981-1989 : ZAC Bas-Belleville
Pendant les années ’80 la Ville de Paris a présenté
sans concertation un projet inattendu : La ZAC du
Bas-Belleville, en prévoyant la démolition du
quartier. J’ai pris l’initiative avec mes proches amis
artistes de créer une association des AAB pour nous
opposer à ce projet et conserver nos ateliers.
1990 : La Bellevilleuse + Les AAB
Grâce à de nombreuses révoltes, manifestations,
concertations, portes ouvertes annuelles des AAB
et avec l’association des habitants de Belleville :
« La Bellevilleuse », les médias etc. nous avons
réussi à stopper le pire et gagner le projet de la
réhabilitation du quartier.
1993 : Mon atelier a été acheté (par préemption) par
la Ville de Paris et depuis rien n’est plus comme avant.
Je ne pouvais pas y vivre ni travailler pendant 8 ans
car pendant la réhabilitation du quartier de Belleville
(de 2000 à 2008) mon atelier était vide au milieu d’un
gigantesque chantier, ensuite vandalisé, saccagé,
squatté et enfin récupéré grâce aux nombreuses
et gracieuses aides de Me Gerard BOSSU, Avocat
à la Cour de Paris, que je remercie encore infiniment !
2020 : Depuis l’an 2009 des fuites d’eau de pluie dans
mon atelier que je loue ont causé des nouveaux dégâts :
Sur mes œuvres artistiques originales (quelques-unes
perdues et non présentables), l’eau s’infiltre, sur les
mezzanines, moisit le plafond, chevrons, planchers,
sol, les eaux de pluies coulent aussi sur bureau, literie,
bibliothèque et l’humidité, les infiltrations sont partout !
Par suite de mes appels par tél., lettres, courriels et
les RV demandés à La DLH de la Mairie de Paris on
m’a envoyé l’an 2010 une entreprise non compétente
pour l’étanchéité de la toiture et depuis rien n’ai fait.
Enfin, actuellement (le 17.7.2020) j’ai envoyé une
lettre recommandée AR à La Mairie de Paris,
DLH/SADI, avec un grand SOS !
Mes créations :
Depuis 1975 un grand nombre de dessins,
peintures, sculptures et gravures sont présentés
dans des expositions particulières et collectives,
des salons, des manifestations artistiques
en France et à l’étranger.
Quelques-unes de mes œuvres se trouvent par-ci,
par-là, dans le monde, chez les amateurs d’art
ou les collectionneurs privés.
Certaines œuvres se trouvent aussi sur une place,
un lieu public, d’autres dans un petit musée,
une entreprise, un cimetière, ou acquises par
le Fond National d’Art Contemporain français,
etc.
Contact
Address : Atelier Miki Tica, 23 rue Ramponeau 75020 PARIS
Phone : 06 11 42 36 75
E-mail : mikitica@mikitica.fr
Gallery
DESSIN (1968): Mick Jagger, Musicien, 1er PRIX national et titre de « POP-DESSINATEUR '69 », Yougoslavie
LITHOGRAPHIE (1980): Série « Litho-portraits », Atelier de Georges Dayez + Abraham Hadad, ENSBA de Paris
LITHOGRAVURE (1993): Gravure de lettres et portrait de Jacques Brel, Plaque commémorative à Hiva-Oa en Polynésie Française (Photo du Web)
PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE (2012): Land Art, 2012-05-08, PHOTO N°1a, Série « Mousse », Louvigné-du-Désert
PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE (2011): Land Art, 2011.06.11-PHOTO-1a • Série « Rochers de la Dilane », Batz-sur-Mer
SCULPTURE (1985): Prototype pour « Stèle d ’Or », Trophée doré remis aux meilleurs marbriers de France
SCULPTURE (1978): « TESTAMENT », Marbre blanc, hauteur 2m x 1m x 1m, « Mermer i zvuci », Arandjelovac, Serbie
DESIGN (1969): « YUGO » La 1ère voiture Yougoslave, dessinée à « Zastava » Kragujevac, Serbie, (Photo du Web)
DESIGN (2011): Paravent 'Daniels' + Chaise ‘Nid de Tica’, Collection de Mr Couturier, Longué-Jumelles, 49, France
Atelier MIKI TICA (1981): Devant un local abandonné au 18 rue de Belleville, Paris 20e, (Aoujourd'hui, après les travaux, entrée est par 23 rue Ramponeau)
Atelier MIKI TICA (1981): Un local, ni clos, ni couvert, sans sol, ni eau, ni électricité, est loué pour le transformer en un ATELIER D ’ARTISTE sans aucune aide du bailleur, (2 photos assemblées par Mona Van Cocteau)
Atelier MIKI TICA (1989): Un local réhabilité par ses propres mains, avec l’aide de ses amis et construit « sans un clou ». Ensuite: Les années ’80 un projet de la ZAC de Bas-Belleville prévoyait sa démolition; Il est sauvé grâce à la mobilisation de gens du quartier; Enfin en 1993, la Ville de Paris l’a acheté par préemption et depuis provoqué un "trouble de jouissance" (photo Yves Breton)