Les AAB invitent l’AAE

Les Ateliers d’Artistes de Belleville invitent deux artistes de l’Atelier des Artistes en Exil

 

Exposition du 20 au 30 juin 2019

Ouvert du jeudi au dimanche de 14h à 20h

Vernissage jeudi 20 juin à partir de 18h

Galerie des AAB, 1 rue Francis Picabia, 75020 Paris (M° Couronnes)

 

L’Europe assiste sur son territoire au plus grand mouvement de population de ses soixante-dix dernières années. Parmi ces personnes se trouvent des artistes contraints de fuir leur pays. Parce que réfugié n’est pas un métier, l’atelier des artistes en exil se propose d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec des professionnels (réseau français et européen), afin de leur donner les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer.

 

Après leur participation aux Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville en mai 2019, les AAB ont souhaité continuer à mettre en avant le travail de Mahmoud Halabi et Behrad Houshyari en leur organisant une exposition.

 

Né en 1982 à Baalbek au Liban, réfugié très jeune en Syrie, Mahmoud Halabi est titulaire d’un diplôme de scénographie de l’Institut supérieur d’art dramatique de Damas et d’un Master d’arts plastiques de l’université Paris 8. Il expose à La Sorbonne, au Grand Palais, à l’Hôtel Paxton, à Artcité, dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal, au Palais de la porte Dorée (festival Visions d’exil). Il est dessinateur, scénographe, designer et architecte d’intérieur. Parti poursuivre ses études en France en 2011, la révolution syrienne l’empêche de rentrer.

 

Né en 1970 à Isfahan en Iran Behrad Houshyari débute très tôt l’apprentissage de l’art traditionnel iranien (peinture miniature et tapisserie). Il suit des études de conservation et de restauration d’œuvres d’art à l’université des Beaux-Arts d’Isfahan et participe à la rénovation de grands monuments nationaux, tels que les palais Ali Qapu à Téhéran et Hasht Behesht à Isfahan. Il participe à des expositions en Iran, Turquie et Syrie. Contraint de quitter son pays pour ses vues critiques, il demande l’asile à la France en 2017.

Pour en savoir plus sur l’Atelier des artistes en exil, cliquez ici.