De nombreuses destinations apprivoisées dans l’intimité du quotidien et de métiers exercés, j’ai habité des espaces comme on effleure des possibles.

En 2016, je reviens vivre sur Paris pour la liberté, et découvre l’atelier Martenot d’Anne-Laure Bonpaix.

Puis le dessin devient une nécessité. Tout d’abord, pour me nourrir de la vie en croquant les vivants. Puis vient le besoin de dire la réalité au-delà de l’apparente normalité, créer et dire ce qu’on ne veut pas ou on ne peut pas voir ou entendre. Mais aussi dire les sourires, les espérances, la lumière, la force de vie, écrire aussi.

Lors des expositions, la rencontre avec le public est puissante. Ces échanges continuent de me nourrir longtemps après.

Mon œuvre est un voyage dans l’humain au-delà du visible, dans la réalité de l’être.
Les textes laissés par ces visiteuses et visiteurs résument l’esprit de mon travail.

“… tout ce ces visages nous disent nous hurlent ou nous chuchotent, plus qu’ils n’enferment… des reportages… Tout dans le sensible et le caché aussi”

“… travail sur l’intériorité qui interroge à beaucoup de niveaux, on regarde, on s’y attarde, de la lumière, du souffle”

“cette œuvre se jette à corps perdu sur nos histoires avec une profondeur authenticité”