Née à Paris en 1982 d’un père chilien et d’une mère française, tous deux artistes, Aurelia Peñafiel  a une  enfance  placée sous le signe de la créativité.

« Je devais avoir 22 ans quand j’ai commencé mes premiers dessins, et que j’ai trouvé mon style. Chaque dessin a une histoire, que je me raconte .Je suis alors dans ma bulle mais paradoxalement je n’aime pas dessiner dans le silence mais avec  les sons de la vie, j’aime qu’on me parle quand je travaille», explique-t-elle

Sur un fond festif, un foisonnement d’oiseaux inquiétants, de fourmis rêveuses, de foules étouffées, d’âmes solitaires … Un monde imaginaire qui passe des rires aux larmes, des cris au silence et de la lumière à l’obscurité le temps d’une danse, d’une désarticulation.

Ses « dessins »ont  un  style bien à elle, comme une forme d’écriture automatique, condensée, mais qui se déploie librement au contact de la feuille de papier. 

On serait tenté de penser qu’elle utilise un motif unique et  défini, fait pour conter des histoires éternellement nouvelles.