Mama, c’est une artiste-chat, comme elle dit. Alors bien sûr, son univers est rempli de chats, doux, drôles et lubriques, comme échappés d’un cartoon paillard en cochoncolor. Certains nous montrent leurs fions roses en explorant le monde, d’autres, noirs et blancs comme les photos du vieux Paris qu’elle adore, aiment à grimper aux murs, et y restent collés d’un joyeux foutre. Mais tous ne s’exhibent pas dans les rues, non madame! Ces autres minous en folie, il faut aller les chercher, dans des boîtes, mini peep-shows de carton et de cagettes. Et alors, quand notre oeil pénètre l’alcôve, ils nous exposent sans pudeur ni prétention leurs couleurs les plus chatoyantes, leurs courbes les plus rondes, leurs raideurs les plus fières et leurs jeux les plus glissants. Raminapubis et Mistigrivois sont de sortie, merci pour le spectacle, n’oubliez pas de secouer le guide en sortant! D’autres sont plus secrets encore, et nous obligent à glisser nos yeux gourmands dans d’étroites fentes pour espionner leurs galipettes et autres voluptés…pour les chats, la curiosité n’est pas un vilain défaut. L’univers de Mama ne s’arrête pas là, y’a encore de quoi reluquer ne partez pas! Manquent les phallus, tour à tour musiciens, parachutistes ou astronautes, les vulves multicolores aux doux regards, et du poil, du poil, du poil! Oui, du poil madame. Enfin du poil joyeux, lubrique, soyeux et ludique! Enfin un doigt d’humour dans les jeux de l’amour! Enfin quelque chose qui nous extirpe les yeux du cul-concept, de la foufoune philosophale! Sainte Mama, protégez nous des pseudo-intellos chauves qui n’ont même pas de cols roulés! De la turgescence euphorique, de l’exhorbitation joviale, de l’humidité guillerette! Un peu de joie et de simplicité, bordel, madame!

Merci Mama

Docteur Banza