genevieve baudoin
Peinture
Mathilde, gouache sur papier, 55,5 x 42 cm
Lorsque j’aime un artiste, la question que je veux lui poser est celle-ci : « quel est le petit bout du fil qui vous engage dans votre travail ?»
Toutes ces écritures en peinture, puisque je parlerai de celles là, sont tellement variées, intelligibles ou inintelligibles mais sensibles…
L’oeuvre peinte, au résultat, est l’écho ou le miroir de son existence.
Mais, le fil pour engager ce »travail-voyage », est de suivre mon instinct.
Peindre est un moyen, un instrument de locomotion pour un voyage dans la couleur et les formes.
La couleur, les formes, les parfums, l’espace, c’est cette entrée, le fil de mon voyage, comme l’insecte a ses couleurs, ses parfums, et je ne sais pour lui, et même pour moi-même, les choses me font un clin d’oeil et je vais voir ce qu’elles vont me raconter.
Peindre c’est ma vie animale pour cette part, et ma vie mentale qui cherche à combler l’inquiétude du sens de ma vie.
Faire sa construction protectrice en suivant les indications de son instinct, et trouver l’endroit où l’harmonie justifie, indique momentanément que tout est là ou je suis.
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Numéro de plan : 64