Barbara Panvini est née et a grandi à l’Ile d’Elbe, petit bout d’Italie entre la Corse et la Toscane. Après des premières études classiques et d’histoire de l’art, elle vit à Florence, où elle poursuit des études de Sciences Politiques. Passionnée d’humain et de voyages, elle décide ensuite de s’installer à Paris pour faire une école de photographie et poursuivre des études d’anthropologie.

Elle travaille alors à l’E.H.E.S.S. en Anthropologie Visuelle sur le sujet de recherche « Entre art, vie et politique: l’espace potentiel et les limites de l’utopie ». Dans ce cadre, elle filme au quotidien pendant quatre ans un Collectif d’artistes parisiens et elle participe à l’exposition collective au Palais de Tokyo « Squats et Art » avec le film documentaire « L’éphémère et le quotidien » (26 mn, 2003).

Titulaire du Certificat Européen de Psychothérapie (CEP), aujourd’hui elle travaille depuis 2008 en cabinet en tant que thérapeute en Psychosynthèse. En 2015 elle adhère aux Ateliers d’Artistes de Belleville pour partager sa passion de la photographie, pour elle le média artistique privilégié pour mettre en image cette aventure passionnante à travers l’intime et le vivant, l’infime et l’émouvant. 

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Série LA DANSE DE LA NUIT (2022), photographie de nuit. Sous un ciel immobile et éternel, je m’allonge par terre, je respire le silence de la nuit et je regarde une fleur d’en bas: elle est plus grande que moi, comme les étoiles tout autour. Je me lève. La beauté, comme la nuit, demande d’ouvrir davantage les yeux et ralentir: j’avance d’un pas de plus en plus lent et minuscule. Sortis de l’ombre, je rencontre des brins d’herbe, des fleurs sauvages, des cailloux, tous surpris par ma présence dans leurs menus et divines affaires. Je retrouve mes yeux et mes amis d’enfance. Je rentre dans la danse.

Les photos ont été prises à main levée, avec une simple lumière, entre avril et juin 2021 dans le jardin de mon enfance à l’Ile d’Elbe.

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Série TERRA INCOGNITA (2018), Macrophotographie et Techniques mixtes. Terra Incognita est une évocation de mondes et territoires imaginaires, fruit d’un processus d’exploration qui comprend peinture, macrophotographie et techniques mixtes. Avec ces voyages au coeur de la matière, la macrophotographie dépeint des microcosmes, des « micro-phanies »: apparitions minuscules de matière qui célèbrent le mystère et invitent le regard à se poser avec émerveillement sur l’inattendu et à le voir à la fois dans le petit et le grand, dans le proche et le lointain, dans le différent et le même.

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Série E’MOTION (2015-2016). Poussé par une intention, envouté par un appel, interdit par un doute ou un émerveillement, le corps se meut au pas de l’émotion. Ici, la photographie explore l’univers humain et onirique du corps, fait d’apparitions, disparitions, élans et suspensions; elle joue avec la peinture pour mettre en scène la trace de mouvements imperceptibles qui racontent l’histoire peut-être enchantée, peut-être épique d’un univers intérieur.